Que feriez-vous face à un ouragan?
Voici ce que Rebecca Solnit écrit après le passage de Katrina en Nouvelle Orléans :
“When all the ordinary divides and patterns are shattered, people step up to become their brother’s keepers. And that purposefulness and connectedness bring joy even amidst death, chaos, fear and loss.”
« Lorsque les clivages et les modes de pensée habituels sont tombés en morceaux, les gens vont vers autrui et deviennent les gardiens de leurs frères. C’est se sentir utile et connecté qui apporte de la joie, même (dans des situations) où règnent la mort, le chaos, la peur et la perte. » (trad libre)
Le chaos et la perte apportés par une tornade sont extrêmes.
Décès, perte du logement, du travail. La catastrophe met à nu, renvoie à soi. A ses ressources internes, aux peurs les plus profondes.
L’épidémie de COVID a eu l’effet d’une tornade lente.
Des certitudes se sont effondrées : familles séparées et endeuillées, amis polarisés sur les réseaux sociaux, groupes de travail fragilisés, surcharge ou perte d’emploi.
Les deuils ont été multiples.
La vie est redevenue ce qu’elle est fondamentalement : un voyage peu balisé où les repères changent de façon imprévisible.
On peut parler de crise, de désintégration forcée qui désorganise et laisse le choix d’avancer à l’étage suivant ou de retourner à la base de départ.
Ces changements demandent du temps et de l’énergie, un environnement favorable, un espace pour se centrer et retrouver du sens pour soi.
Se relier à soi permet de se relier aux autres et d’agir en conscience.
Alors si vous ne savez pas où vous en êtes et que vous sentez qu’il est temps de prendre une pause pour mieux décider de la route à prendre
C’est le moment.
Le calme règne au coeur du cyclone.
Crédit photo : NASA
J’aime tout particulièrement cette phrase : «Se relier à soi permet de se relier aux autres et d’agir en conscience.» Ça va mieux aller maintenant 🙂
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